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Singer pour les fans des sixties
Regards de connaisseurs

Singer pour les fans des sixties

jeudi, 15 juin 2017
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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5 min de lecture

La Track 1 est la toute première montre signée Singer, une nouvelle marque lancée par un trio de passionnés, des « fondus » de voitures, de design et de construction mécanique. Au final, un chronographe sportif conçu en hommage aux icônes des années 1960.

Comme souvent, les belles aventures sont des histoires de rencontre. Il en est ainsi pour Singer, nouvelle marque apparue sur le marché à la veille de cet été 2017. À la base de ce pari audacieux, Rob Dickinson et Marco Borraccino, un tandem très vite rejoint par Jean-Marc Wiederrecht, fondateur d’Agenhor. Le premier des trois compères n’est certes pas connu des milieux horlogers mais dans l’univers automobile, c’est déjà une référence. Fondateur de la société Singer Vehicle Design à Los Angeles en 2008, il s’est fait un nom dans la restauration, ou plutôt dans la sublimation de « la » voiture vintage par excellence : la Porsche 911, symbole de forme et de puissance né en 1963 que tout « fondu » rêve d’avoir un jour dans son garage. Sa rencontre avec le designer Marco Borraccino, en charge notamment du bureau de Design de Panerai avant de fonder son propre studio au service des grandes marques de la profession puis d’occuper la chaire de design horloger à l’université de Genève, ne pouvait rester sans suite. Or quel projet peuvent bien nourrir deux passionnés de mécanique dont l’un peut donner corps aux rêves de l’autre ? Celui de créer une montre, bien évidemment. Et qui dit « construction » de montre en terreau genevois pense immanquablement à Agenhor et son fondateur Jean-Marc Wiederrecht, fort connu pour avoir notamment « motorisé » Hermès, Van Cleef & Arpels ou Fabergé.

À la base de Singer, Rob Dickinson et Marco Borraccino, un tandem très vite rejoint par Jean-Marc Wiederrecht, fondateur d’Agenhor.
Philosophie commune

De ces rencontres est née la société Singer Reimagined, fondée à Genève pour « exprimer la philosophie de Singer dans l’univers horloger ». Une philosophie qui ne pouvait évidemment se concevoir autrement qu’en référence à l’âge d’or du design industriel, celui qui a précisément engendré la Porsche 911 mais aussi la Speedmaster d’Omega (1957) ou la Monaco de TAG Heuer (1969). Non sans privilégier la fonction première pour tout amateur de vitesse : le chronographe. La première réalisation de cette nouvelle marque Singer se devait ainsi d’être un modèle chronographe sportif aux accents délicieusement vintage rappelant les pièces emblématiques des années 1960 et 1970.

Singer Track 1
Singer Track 1

Pas question toutefois de parcourir les sentiers battus pour présenter un énième modèle horloger dont l’espérance de vie allait être aussi courte que sa réserve de marche. À l’image des Porsche sortant des ateliers Singer équipées des dernières technologies automobiles, sans innovation, le futur chrono de la Maison n’avait aucune raison d’être. « Quand Marco Borraccino m’a demandé si j’avais déjà pensé à créer une montre, il est tombé sur la bonne personne, plaisantait Rob Dickinson lors de la récente présentation de cette Track 1 dans les ateliers Agenhor de Genève. C’était mon fantasme depuis longtemps. Sa question n’était toutefois pas totalement innocente, car il avait déjà une idée assez précise d’un chronographe à aiguilles centrales d’un genre nouveau. »

Singer Track 1
Singer Track 1
Look néo-rétro

C’est là que Jean-Marc Wiederrecht entre en scène. Avec un à-propos quasi machiavélique. Ce chronographe à aiguille centrale, cela fait huit ans déjà qu’il y travaille. Sa problématique : un calibre circulaire laissant suffisamment de vide au centre pour imaginer y loger une vaste palette de complications horlogères, chronographe compris. Dès lors, le concept même de Singer prend corps. Avec comme conviction que l’excellence du design est déterminée par la fonctionnalité, la réalisation d’un tel modèle offrant une lisibilité jamais atteinte par un chronographe grâce à une lecture quasi intuitive des indications via les trois aiguilles centrales en devient une parfaite illustration. Une échelle tachymétrique sur le rehaut du cadran complète l’aspect sportif, tandis que les deux disques tournant en périphérie, pointés par un repère fixe à 6 h, servent à donner l’heure.

Singer Track 1
Singer Track 1

La forme tonneau du boîtier, les boutons-poussoirs « champignon » du chrono inhabituellement positionnés à 10 h et 2 h, alors que la couronne se loge dans la carrure, accentuent l’aspect néo-rétro de la montre. Côté mécanique, le calibre AgenGraphe n’est pas en reste pour présenter un nouvel embrayage horizontal, l’AgenClutch, qui a comme particularité d’effectuer la connexion entre le train de rouage du mouvement et le chrono par friction entre des roues sans dents, recouvertes de Dianip, matière composite faite de diamant et de nickel. Objectif : éviter les vibrations néfastes au bon fonctionnement de la mesure du temps. Entre les premiers contacts et la présentation de cette Singer Track 1, il aura encore fallu deux ans de travail. Le temps de peaufiner ce chrono qui révolutionne le genre et dont Fabergé est également dépositaire avec sa Visionnaire Chronographe basée sur un calibre Agenhor de même conception.

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