Dans le sillage du Salon international de la Haute Horlogerie, Baselworld, qui a fermé ses portes le 15 mars dernier, a offert un visage souriant, à l’issue d’une année 2011 record, mais néanmoins circonspect vu le ralentissement attendu des exportations.

Les temps ne sont pas si anciens où les Maisons horlogères, et par là même leurs clients, vouaient une admiration sans borne à la géniale invention d’Abraham-Louis Breguet brevetée en 1801 : l’échappement à tourbillon, une mécanique conçue pour compenser les effets de la gravitation sur le fonctionnement des montes de poche. Mécanique rotative fascinante, esthétique, voire ludique. Mais ce qui passait alors pour une véritable prouesse technique réservée à une poignée de manufactures s’est depuis largement banalisé. Non pas qu’un tourbillon soit de nos jours plus facile à réaliser, bien au contraire, si l’on considère ses récentes évolutions en tourbillon volant, à plusieurs axes – incliné, double à vitesses variables, quadruple à différentiel...