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Vacheron Constantin avec un v comme « vintage »
Histoire & Pièces d'exception

Vacheron Constantin avec un v comme « vintage »

lundi, 16 octobre 2017
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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5 min de lecture

Les dernières créations de Vacheron Constantin sont autant d’hymnes à ses pièces historiques. Question de mettre en avant un patrimoine qui, de nos jours, passe pour une condition sine qua non d’une horlogerie authentique.

Chez Vacheron Constantin quand on parle patrimoine, on ne fait guère dans la dentelle. Avec un bon gros deux siècles et demi d’histoire, la Maison pourrait facilement faire partie du Club des Hénokiens, petit cercle intimiste réunissant des compagnies biséculaires, n’était-ce son statut qui n’est plus celui d’une entreprise familiale. Qu’à cela ne tienne, le patrimoine de Vacheron Constantin n’en revêt pas moins le qualificatif fort enviable de « trésor de la Maison, comme on l’explique au siège genevois de l’horloger. Un trésor précieusement gardé et enrichi depuis maintenant 260 ans ». Inutile de dire qu’on parle là de substance. Qui dit « patrimoine » chez Vacheron Constantin entend en effet une collection de plus de 1 300 pièces maison : montres de poche, montres-bracelets et pendulettes, produites du xxviiie siècle à nos jours, sans parler des quelque 600 machines-outils ayant servi dans les ateliers de la manufacture, des biens mobiliers et – joyau de la couronne – d’un fond d’archives qui représente quelque 350 mètres linéaires. Commentaire de la Maison : « Avec 260 ans d’histoire continue, bien connaître notre passé nous permet de mieux préparer l’avenir. Pour notre marque, ce patrimoine est un atout incroyable qui permet d’asseoir notre légitimité, de nourrir notre créativité et d’attester de notre authenticité. »

Outre le travail entrepris dans le cadre de Chronogram, un projet lancé il y a trois ans en collaboration avec deux laboratoires de recherche de l’École polytechnique fédérale de Lausanne consistant à numériser les archives maison et à mettre au point des outils de réalité virtuelle pour les exploiter, Vacheron Constantin dispose donc d’un « fonds de commerce » d’une richesse inouïe. Des pièces anciennes, donc, qui ont connu leurs heures de gloire et qui ne demandent qu’à vivre une seconde jeunesse, moyennant un petit coup de dépoussiérage. D’autant plus que, aujourd’hui, tout ce qui a une connotation historique passe pour du « vintage », une tendance quasi frénétique qui s’est emparée des aficionados. Alors si la légitimité est au rendez-vous, autant dire que tout garde-temps portant cette étiquette est quasi sûr d’attirer l’attention, pour peu que son positionnement ne soit pas totalement hors marché, comme ce fut le cas il y a peu. Et question légitimité, comme on l’a vu, Vacheron Constantin n’en est assurément pas dépourvue.

Nostalgie, nostalgie…

Ces dernières semaines, la Maison s’est ainsi illustrée par plusieurs créations à ranger dans la catégorie « nostalgie horlogère ». En guise d’avant-goût, la manufacture présentait cet été une Patrimony Collection Excellence Platine éditée à 150 exemplaires, rappelant au passage que la ligne « Patrimony réinterprète de façon contemporaine et épurée un grand classique du patrimoine Vacheron Constantin issu de l’horlogerie traditionnelle des années 1950 ». La suite n’allait pas dévier de la ligne. Début octobre, c’était en effet au tour de la gamme Historique d’accueillir de nouvelles pièces. Et Vacheron Constantin de réitérer son message à propos de cette ligne incomparable : « Depuis près de 20 ans, la collection Historique fait revivre les icônes du patrimoine technique et esthétique de Vacheron Constantin. Production confidentielle pour une gamme composée de montres mythiques, revisitées de manière contemporaine. Un appel du pied aux collectionneurs de pièces rares et aux amateurs de montres vintage. » En guise d’« appel », la Maison arrivait d’abord avec une version petite taille, soit un diamètre de 36,50 mm, de son inimitable American 1921, pour enchaîner avec deux modèles à quantième complet : le Triple Calendrier 1942 (quantième à aiguille, jour et mois à guichet, petite seconde) et le Triple Calendrier 1948 (lune de précision liée à la petite seconde).

Historiques Triple Calendrier 1948 © Vacheron Constantin
Historiques Triple Calendrier 1948 © Vacheron Constantin

Avec ces différentes montres, la Manufacture est loin d’avancer dans la brume. À noter la motorisation d’abord : le calibre 4400 et ses variantes, soit un mouvement maison à remontage manuel de nouvelle génération qui a remplacé dès 2009 le 1400, premier « tracteur » de Vacheron Constantin, et qui offre dès lors une autonomie poussée à 65 heures pour une meilleure précision de marche. Les modèles ensuite : version dame en ce qui concerne l’American 1921 et une taille jugée désormais standard de 40 mm de diamètre pour les Triple Calendrier. Des complications utiles enfin, déclinées en version or mais également acier pour la Triple Calendrier 1942, question de toucher un public plus large. Avec la touche vintage en prime, cela revient à dire, pour reprendre les termes du CEO de la Maison de Louis Ferla, que « l’on n’achète pas une Vacheron Constantin par hasard » !

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