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Vacheron Constantin, fidèle à sa feuille de route
Economie

Vacheron Constantin, fidèle à sa feuille de route

lundi, 25 janvier 2010
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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7 min de lecture

Grandes complications, métiers d’art et extra-plat, tels sont les thèmes retenus cette année par la manufacture, dans le plus pur respect de sa tradition. Une tradition qui a trouvé en Chine un terrain de prédilection.

Si l’ensemble du monde horloger n’a que la Chine en tête pour nourrir ses rêves d’expansion, chez Vacheron Constantin de telles pensées n’ont rien d’un vœu pieux. « Si nous cédions aux chants des sirènes, nous pourrions livrer l’ensemble de la production Vacheron Constantin en Chine, explique Juan Carlos Torres, patron de la Maison. La marque occupe d’ailleurs la première place sur ce marché. Un seul exemple : notre nouvelle boutique de Hong Kong doit faire face à une demande qui représente des ventes de plusieurs montres par jour. Si l’on multiplie ce chiffre par nos vingt-cinq points de ventes dans le pays, on arrive facilement à une centaine de pièces par jour, ce qui dépasse largement nos capacités industrielles et artisanales. » Pas question toutefois pour Vacheron Constantin de se laisser aspirer par le Céleste Empire au point d’assécher son réseau de distribution traditionnel.

« Et le phénomène ne se limite pas à la Chine seulement, poursuit Juan Carlos Torres. Maintenant que les ressortissants du pays se mettent à voyager, ils sont également demandeurs de montres Vacheron Constantin à l’étranger, si bien que les détaillants sur les différents marchés sont de plus en plus nombreux à venir nous voir pour pouvoir représenter la marque. Mais nous ne voulons en aucun cas prétériter les points de ventes avec lesquels nous travaillons depuis longtemps, pas plus que nous voulons en ouvrir de nouveaux à tout va. Avec 17’000 à 18’000 pièces par an, il nous incombe de cultiver l’esprit d’exclusivité propre à la marque. »

« La Symbolique des laques »

Le succès de Vacheron Constant en Chine ne doit toutefois rien au hasard. Avec les premières pièces de la marque vendues dans le pays en 1829, la Maison n’a eu de cesse d’affirmer sa présence dans l’Empire du milieu. Une présence encore renforcée depuis la politique d’ouverture pratiquée par les instances politiques chinoises depuis une dizaine d’années. « Les familles qui possédaient des Vacheron Constantin ont alors progressivement ressorti leurs montres. Et comme nous sommes à même de réparer et entretenir des modèles datant de plus de 100 ans, nous ne pouvions rêver meilleure publicité pour la marque et pour nos boutiques que nous avons voulu établir non seulement dans les grandes villes chinoises mais également dans les centres urbains de moindre importance. Aujourd’hui, nous récoltons les fruits du travail effectué dans le pays. »

Faut-il dès lors d’étonner que la passion pour les métiers d’art de Vacheron Constantin s’oriente cette année vers les arts ancestraux venus d’Orient, à savoir le travail de la laque qui trouve son origine dans la Chine ancienne et dont les maîtres ont par la suite fleuri au Japon. Après les collections Vacheron Constantin Les Masques, la manufacture va ainsi s’adonner pour les trois ans à venir à la « Symbolique des laques ». « Ouvrant un nouvel horizon à l’alliance entre technique horlogère et technique décorative, la manufacture propose pour la première fois une collection Métiers d’Art dont une partie de la production quitte le sol genevois pour un autre continent, expose la Maison. Et c’est un ailleurs lointain, puisque derrière le terme mystérieux de maki-e se cache le fleuron des techniques ancestrales et traditionnelles de la laque japonaise. Maki-e représente en effet la technique la plus sophistiquée de l’art de la laque, désignant un travail décoratif où la poussière d’or ou d’argent est délicatement saupoudrée sur de la laque encore humide, généralement noire pour créer le motif. »

Maîtrise de l’élégance

La « Symbolique des laques » se déclinera sur trois ans avec, à chaque fois, un nouveau coffret de trois montres déclinées en séries limitées de vingt exemplaires laqués par la Maison Zôhiko, fondée au Japon en 1661.Particularité de ces pièces dotées du calibre extra-plat 1003 en version squelette, les deux faces sont dotées d’une glace saphir permettant d’admirer deux cadrans laqués d’une force et d’une harmonie époustouflantes. Les Masques ne pouvaient trouver plus dignes héritières, conformément au développement voulu par la manufacture.

« La réflexion derrière les collections de cette année est conformes à la feuille de route que nous nous sommes fixée, commente Juan Carlos Torres. Depuis quatre ans, nous avons opté pour une offre produits qui couvre l’ensemble de la palette horlogère. Au fil des ans, nous remplissons les cases avec notre touche propre et toujours un brin de surprise. Ainsi, mis à part la Symbolique des laques, nous revenons à l’une de nos particularités qui est la maîtrise de l’élégance via des modèles extra-plats, sans nous départir de notre savoir-faire dans le domaine des grandes complications traditionnelles. » La démarche a ainsi pris la forme, dans l’extra-plat, d’un modèle « Historique Ultra-fine 1955 », dotée également du mouvement 1003 à remontage manuel (1,64 mm d’épaisseur) et d’une pièce « Historique Ultra-fine 1968 », équipée du calibre 1120 (2,25 mm d’épaisseur) avec masse oscillante en or décorée de la Croix de Malte. Les deux collections sont estampillées du Poinçon de Genève et perpétuent cette grande épopée de la Maison dans « ce savoir-faire si particulier » qu’est la quête de l’extra-plat.

Calibre 1003 SQ, squelette, en or 14 carats, traité ruthénium. Estampillé du Poinçon de Genève © Vacheron Constantin
Calibre 1003 SQ, squelette, en or 14 carats, traité ruthénium. Estampillé du Poinçon de Genève © Vacheron Constantin
L’inventivité Vacheron Constantin

Dans le domaine des complications, Vacheron Constantin n’a pas davantage ménagé ses efforts au sein de la collection Patrimony. « Elle peut accueillir en son sein aussi bien un mouvement automatique affichant seulement heures, minutes et secondes, qu’une répétition minutes, tourbillon, avec quantième perpétuel, explique la Maison. Couvrant un univers horloger qui va du plus simple au plus compliqué, elle est l’expression même de l’inventivité de Vacheron Constantin et un hommage à ses deux siècles et demi d’histoire. » En l’occurrence, cet hommage prend la forme cette année d’une Patrimony Traditionnelle « Calibre 2253 » (tourbillon, quantième perpétuel, équation du temps, heures des couchers et levers du soleil à réserve de marche de 14 jours !), d’une Patrimony Traditionnelle « Calibre 2755 », (tourbillon, quantième perpétuel et répétition minutes à dispositif de régulateur de sonnerie silencieux) et d’une Patrimony Traditionnelle Chronographe Quantième Perpétuel « Calibre 1141QP ».

« Pour une marque qui a la maîtrise des mouvements extra-plats et des grandes complication, tout ce qui se situe entre deux devient d’une facilité déconcertante », conclut Juan Carlos Torres. Vacheron Constantin qui a fait la promesse à ses collaborateurs il y a un peu plus d’un an qu’ils seraient tous là pour fêter Noël 2009, a tenu parole. Foi de Juan Carlos Torres et d’une manufacture qui continue de faire rêver les aficionados…

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