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Watches and Wonders 2021 ouvre les portes d’un salon...
Watches and Wonders

Watches and Wonders 2021 ouvre les portes d’un salon entièrement digital

mercredi, 7 avril 2021
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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4 min de lecture

Watches and Wonders prend son envol ce mercredi 7 avril selon une toute nouvelle formule, d’abord à Genève dans un format en ligne, puis à Shanghai avec un salon physique. Dans un premier temps, ce sont donc 38 marques parmi les plus prestigieuses de l’univers horloger qui inaugurent le plus grand rendez-vous digital de la branche jamais organisé ; 19 d’entre elles seront présentes dès le 14 avril pour l’édition physique Watches and Wonders Shanghai.

Le défi était d’importance. Il a été relevé. Ce jour, la plateforme watchesandwonders.com devient réalité pour 38 prestigieuses Maisons et pour tous les amoureux de belle horlogerie. « Online ou offline, l’événement Watches and Wonders se déploie bien au-delà de la plateforme avec la création d’un véritable hub pour l’industrie qui inclut les marques, les médias, les détaillants, les clients finaux, et des partenaires distributeurs stratégiques comme Net-A-Porter, Mr Porter et Alibaba’s Tmall Luxury Pavilion en Chine, précise la Fondation de la Haute Horlogerie (FHH), organisateur de l’événement. Au programme, des campagnes dédiées qui verront le jour aux mêmes dates que Genève et Shanghai, avec des contenus exclusifs, pour faire vivre l’événement au-delà de la sphère horlogère et embarquer un large public. »

Le programme s’annonce aussi dense et riche qu’on pouvait l’espérer. Du côté des Maisons, la présentation des nouveautés de l’année sera, évidemment, l’élément clé mais pas seulement. Rencontres avec les ambassadeurs, prises de parole des CEO, visites de manufacture, soirées virtuelles… sont également au programme, soit directement sur la plateforme watchesandwonders.com, soit sur le site des différentes Maisons en connexion directe. Du côté de l’organisation, le menu est aussi fourni avec, notamment, un « Morning Show », émission quotidienne pour suivre l’actualité du salon, et des panels de discussion réunissant des experts de la profession autour des thèmes intéressant l’industrie.

Redistribution des cartes

Il y a deux ans à peine, qui aurait seulement pu prévoir que les salons horlogers allaient connaître un si grand chambardement ? Sans vouloir refaire l’histoire, on se souvient de la lente érosion subie par la grand-messe bâloise qui réunissait bon an mal an plus de 1’000 exposants de la branche, suisses et étrangers. C’est le Swatch Group et sa dizaine de marques qui devaient donner le signal du départ, à un moment où la plupart des Maisons commençaient à s’interroger sur la raison d’être des salons professionnels et la meilleure formule à adopter à l’ère des réseaux sociaux et de la toute-puissance numérique. En parallèle, le Salon International de la Haute Horlogerie (SIHH) préparait sa mue. Après avoir accueilli en ses murs les représentants de la « nouvelle vague » horlogère, le SIHH s’apprêtait à investir la cité de Genève pour tester une nouvelle formule. Rebaptisé Watches and Wonders, ce rendez-vous se voulait plus festif et plus grand public. Las, le Covid-19 a fini par saper les fondements des uns, sur les bords du Rhin, et les projets des autres, sur les bords du Rhône.

Incapable de stopper l’hémorragie, Baselworld a en effet définitivement fermé ses portes l’an dernier, sans que l’on sache aujourd’hui si la manifestation pourra, comme le phénix, renaître de ses cendres. De son côté, Watches and Wonders a également dû faire revoir son organisation. Et dans l’urgence. Pour cause de crise sanitaire, le salon 2020 a dû être complètement repensé selon une formule entièrement numérique réunissant 30 Maisons. Plus tard dans l’année, la FHH parvenait à organiser une manifestation, physique celle-là, d’abord à Shanghai puis sur l’île chinoise de Hainan. Dans l’intervalle, allait tomber une autre nouvelle d’importance : Chanel, Chopard, Patek Philippe, Rolex et Tudor annonçaient leur arrivée prochaine en terre genevoise. Dès lors, tout semblait possible. Et les observateurs se sont mis à rêver d’un rendez-vous exceptionnel à Genève en 2021. La pandémie allait toutefois à nouveau doucher ces espoirs. Mais si Genève devra attendre, Watches and Wonders a pris consistance, consacrant la formule d’un salon « phygital ». Assurément une formule d’avenir ! Le rendez-vous est donc déjà pris pour 2022, mais cette fois Genève sera certainement l’épicentre physique de Watches and Wonders. Après deux ans de confinement, les attentes sont élevées.

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